2010 05 09 BEAUMONT - TRAIL DU SALEVE D2200M

9 mai 2010

2010 05 09 BEAUMONT - TRAIL DU SALEVE D2200M

2010 05 09 : BEAUMONT – LE PAS DE L’ECHELLE – TRAIL DU SALEVE

Ce trail est le 2^ème de l’année après celui des GLAISINS. J’avais hésité avec celui du NIVOLET-REVARD car il y avait un passage un peu délicat et sur ce dernier j’ai été servi. Moi qui suis un piètre descendeur et cascadeur, je n’ai pas été à la fête. Globalement c’est un très beau trail, bien organisé. Dans la descente très glissante et pentue l’organisateur avait installé des cordes : heureusement car pour moi ce n’était pas évident. Comme le départ était à BEAUMONT et l’arrivée au PAS DE L’ECHELLE l’organisateur avait mis en place une rotation de navettes.

BEAUMONT (750m): Départ

Le village de Beaumont, très pittoresque dans la proximité de Saint-Julien-en-Genevois et de Genève, se distingue par son naturel voulu par la municipalité. Il est situé en Haute-Savoie

Face aux montagnes du Jura, avec un magnifique panorama sur la plaine du Genevois, la commune de Beaumont s'étend du pied du Mont-Sion aux flancs du Salève qu'elle gravit jusqu'à son point culminant "Le Grand Piton" à 1378 m d'altitude. Le village traditionnel de Beaumont avec ses hameaux, son église Saint Etienne, est resté rural et résidentiel. C'est le point de départ de nombreuses promenades en forêt et en particulier pour les alpages de "La Thuile" si chers au cœur des Beaumontois.

PAS DE L’ECHELLE : (arrivée)

Géographiquement, le Salève est une montagne des Préalpes située dans le département de la Haute-Savoie, mais elle appartient géologiquement à la chaîne du Jura, au même titre que le Vuache.

En contrebas du versant nord du Salève, se trouve l'agglomération suisse de Genève. Il est au centre d'un vaste territoire où vivent plus de sept cent mille personnes.

Le Salève est constitué des Pitons, du Grand et du Petit Salève et culmine à 1 379 mètres au sommet du Grand Piton. Accessible par un téléphérique depuis 1932 (celui-ci fut reconstruit en 1983), le Salève s'étend entre Étrembières, au nord, et le pont suspendu de la Caille au sud. Il fut desservi de 1893 à 1935 par le premier train à crémaillère électrique au monde.

Le flanc oriental du Salève plonge sous la molasse du plateau des Bornes, alors que le versant qui fait face à Genève, dégagé par l'érosion, est abrupt. La végétation, ou son absence, souligne la structure des couches calcaires. La montagne est entaillée de plusieurs gorges étroites et profondes, dont la Varappe, qui a donné son nom, à la fin du XIX^e siècle, à ce terme relatif à la pratique de l'escalade. Une intense activité se développe sur ce flanc abrupt à l'époque où cette discipline n'en est qu'à ses premiers balbutiements.

Le vallon de Monnetier, qui sépare le Petit et le Grand Salève, est dû à l'érosion glaciaire. Actuellement les géologues pensent que le vallon de Monnetier a été creusé par le courant sous glacier dans une zone fissurée entre le Petit et le Grand Salève et non par l'Arve.

La descente se fait par le sentier de l'Orjobet (ou le Facteur) puis à partir du Coin par un sentier ombragé jusqu'au point de départ à Veyrier.

Compte tenu qu’il est préférable d’avoir pris son petit déjeuner au moins 3H avant le départ qui est prévu à 8H, le réveil est à 5H. Petit déjeuner traditionnel (thé vert, biscottes, confiture, miel + gâteau énergétique de ma fabrication). Jusqu’au départ des petites gorgées de boisson énergétique et quelques parts de gâteau. Avant de partir je mets une couche d’huile sur les articulations c’est préférable et préventif. Beaumont n’étant qu’à 30’ d’ANNECY je pars vers 6H45’. Le retrait du dossard ne fut qu’une formalité, l’organisation sur le sujet est parfaite. Dans mon sac à dos il y a une mini trousse de secours, sifflet, un imperméable, quelques part de gâteau, 1l d’eau, un bidon de 800ml de produit énergétique, deux gels, une ceinture avec 3 bidons de 200ml. Un petit échauffement avant le départ et démarrage du GPS qui est un peu récalcitrant, il ne trouve pas les satellites. Pour ce trail nous sommes un peu plus de 200. A 8H l’organisateur annonce que le départ est retardé de 5’. Je suis dans les 2/3 des concurrents. Après ces quelques minutes d’attente le départ est donné (780m). Du fait que nous sommes en cote (6%-7%), le rythme est temporisé ce qui permet de se placer et de ne pas se mettre en surchauffe, le sentier est large puis va se réduire. Un peu avant le km 2 (838m), débute la 1ere ascension qui nous amène au GRAND PITON. Jusqu’au km 3 les % oscillent entre 20%-30% (1130m). Sur cette partie dans la foret il est difficile de doubler. Puis nous arrivons dans les pâturages où nous sommes bien distant des uns des autres et ce jusqu’au GRAND PITON (1385m) km 10. Cette section est roulante avec quelques passages plus pentus. Nous coupons deux fois la route. Après le GRAND PITON et son passage avec des rochers je perds du temps car je suis prudent. Les deux filles qui étaient derrière moi ainsi que le N° 164 me passent comme des bolides. Pendant 4 km jusqu’à la CROISSETTE (parcours commun avec le 18 km), je les ai à 200m devant moi et comme je ne veux pas me mettre dans le rouge je fini par les perdre. A la CROISSETTE (1204m) km 14, je continue seul la descente avec des passages à 20% dans un sentier bien caillouteux et légèrement glissant et boueux. J’ai un traileur devant moi et je ne peux revenir à sa hauteur par contre je me fais double par un bolide. Km 17 2^ème Sur 2 km c’est le calvaire pour moi en plus à chaque changement de pâture il faut escaler une mini barrière en bois (3 barreaux à sauter). je laisse passer les traileurs afin de ne pas faire un bouchon. Je me maintiens à la corde et regarde à chaque virage où je vais, je glisse et je ne suis pas le seul, je passe les rochers avec beaucoup de prudence. Je pousse un gros ouf une fois en bas. Dans cette descente je viens de perdre tout le bénéfice de mes efforts. Sur ce tronçon roulant de 3 km qui m’amène au Km 28 environ (631m) je me refais tout doucement de mes émotions, à un endroit je suis perdu, la pancarte est retournée. Comme je viens de récupérer un traileur qui boite (il a glissé sur les rochers et à mal aux genoux), je lui demande s’il souhaite mon aide, non me dit il ça devrait aller, à nous deux nous retrouvons le parcours. Km 28 (631m) 3^ème ascension du jour, il faut remonter au téléphérique, compte tenu de la dernière descente la pente va être très raide. Sur cette montée mon GPS a perdu les stellites donc je n’ai plus la notion du kilométrage. J’estime à 2 km d’ascension avec une pente entre 20% et 30%. Dans cette ascension je reprends un par un tous les traileurs qui m’ont doublés comme des bolides et d’autres aussi. L’ascension est terrible, mes bâtons m’aident beaucoup. Lors du passage des rochers ça devient de l’escalade et il faut être prudent et surtout ne pas glisser, je n’ose pas regarder à ma droite le ravin est abrupt et le sommet est encore loin. Je progresse bien et distance tous les doublés. A 300/400m du sommet il y a une rampe pour nous permettre de nous tenir heureusement car ce passage avec des rochers est glissant. Km 29 (1244m) fin de l’ascension, pour rejoindre le téléphérique la portion est roulante sur 2km, je double encore quelques traileurs. Me voici au niveau du téléphérique du SALEVE km 31 (1157m). Compte tenu de mes temps de passage je convaincu que je peux rejoindre l’arrivée dans les 5H. La descente d’environ 3 km s’effectue sur l’ancienne ligne de chemin de fer désaffectée. Ce tronçon est roulant, pentu (20%), ça tape au bout de la chaussure, nous sommes trois distants de 100m. je viens d’effectuer une belle descente, par contre je dois allonger encore plus ma foulée et ne pas la retenir. Km 34 (685m), moi qui crois que c’est terminé et bien non, après 1,5 km de presque plat ce qui me permet de revenir sur les deux traileurs. KM 35 (716m) à nouveau des marches puis des escaliers très glissants avec une rampe pour bien se tenir et bien sur un beau ravin. Alors me voici de nouveau tétanisé et je fini par tomber, heureusement je tiens bien la rampe. Après un bon Km de peur, ouf me voici en bas. Il reste un bon km pour rejoindre l’arrivée km 36 – (486m). J’aperçois au loin les deux traileurs, mais cette fois je ne peux pas les reprendre, mais je ne suis pas loin à l’arrivée km 38 (465m). Je franchi la ligne d’arrivée en 5H pour une 80^ème place et je suis le 2^ème VH3. Conclusion : je viens de faire un bon trail, j’ai beaucoup de progrès à faire dans les descentes, il me manque ce plus qui me permettrait de courir à un bon 8 km/h. ascension (858m), avec des % 15%-20% sur 3 km. Le sentier permet de bien doubler ce qui me permet de bien revenir sur les traileurs. Jusqu’au km 23 (ravitaillement- 1232m), cette section est roulante je continue ma remontée des traileurs. Au ravitaillement je ne m’arrête pas, j’appréhende la descente de l’ORBJET km 25 – 682m, elle est glissante, des cordes sont prévues pour nous aider et au final il y a des escaliers avec une chaine pour se maintenir sur lesquels on ne peut y mettre que le talon de la chaussure.